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Le Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou a ouvert ses portes

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Silence, action, ça tourne !  la 24e édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) a démarré depuis 7 jours. Le clap a été donné par le premier  Ministre de la transition Yacouba Isaac Zida devant un public très enthousiaste qui a pris d’assaut le palais de sport de Ouaga 2000. Pour cette année, le festival est placé sous le thème : « cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique ».si pour cette année la cérémonie  d’ouverture a été sobre n’en demeure pas moins que le spectacle à cet occasion a été à la hauteur des attentes. Au rendez-vous, on comptait pas moins de 680 films reçus pour la sélection. Au terme de cette sélection, 19 longs- métrages, 22 court-métrages, 20 documentaires, 9 séries télévisuelles et 15 films des écoles africaines de cinéma ont été retenus pour la compétition officielle. En tout, les festivaliers auront le choix de visionner 133 films dans 7 salles dotées d’équipements professionnels. A tout seigneur tout honneur, c’est à Damien Gampiné président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou et premier responsable de la ville de Ouagadougou, de souhaiter aux festivaliers la bienvenue dans sa ville. Pour lui, « le grand rendez-vous du cinéma africain suscite une telle faveur qui va au-delà des frontières du Burkina renforce et consolide le label de notre ville comme capitale du cinéma africain. »

lorsque le numérique fait son cinéma a Ouaga

 

Pour le Ministre de la Culture et du Tourisme, le FESPACO est un symbole fort pour cette Afrique qui avance en dépit des adversités. La transition vers le numérique qui est un passage obligé exigent que les professionnels, les politiques et les partenaires du cinéma et de l’audiovisuel réfléchissent et proposent des stratégies adéquates qui vont faciliter l’accès et la maitrise du numérique. Cela, afin d’accroitre la production des œuvres audiovisuelles de qualité accessibles au plus grand nombre, a dit Jean Claude Dioma. Il a salué l’exemplarité de la coopération entre le Burkina et l’Egypte qui du reste est le pays invité d’honneur.

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