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Alain Bidjeck, promoteur du Movement of Creative Africa : “Être ensemble, ça demande de la stratégie” !

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Après la 9e édition du MOCA (Movement of Creative Africa), événement dédié aux industries culturelles et créatives africaines et de la diaspora, qui s’est tenu le 13 décembre, Alain Bidjeck, cofondateur de l’initiative a été interviewé par Africa Radio. Sous le thème “Ensemble, plus loin”, l’édition 2024 a exploré les moyens de renforcer les synergies au sein de ce secteur en pleine expansion. Voici un résumé des points évoqués.

“Ensemble, plus loin” : un thème choisi pour dépasser les obstacles à la collaboration

Depuis huit ans, le MOCA réunit artistes, entrepreneurs et acteurs culturels, mais selon Bidjeck, être “ensemble” reste un défi. “Cela demande de la stratégie et de dépasser des préoccupations personnelles pour créer des projets communs, qu’il s’agisse d’un album, d’un film ou d’un jeu vidéo.” Cette édition visait à approfondir la réflexion sur ces collaborations et à renforcer les connexions entre Africains du continent et diasporas.

Diaspora : un rôle clé dans l’internationalisation des cultures africaines

Les diasporas africaines jouent un rôle crucial dans la promotion des cultures africaines sur les marchés internationaux. Alain Bidjeck cite des exemples marquants, comme Aya Nakamura aux Jeux Olympiques ou Imane Ayissi, premier couturier africain inscrit au calendrier officiel de la haute couture parisienne. Derrière ces figures, d’autres acteurs, souvent moins visibles, comme le réalisateur Alain Gomis, contribuent également au rayonnement culturel en investissant dans des initiatives locales, telles que la création d’écoles de cinéma.

L’on enregistre déjà des réussites locales au sein de la Francophonie

Si les pays anglophones sont souvent cités pour leur approche business des industries culturelles, Bidjeck souligne les avancées dans l’Afrique francophone. Des pays comme la Côte d’Ivoire, hub économique de la région, ou le Burkina Faso, célèbre pour ses festivals, se démarquent par leur dynamisme culturel. “Par une grande volonté, ces territoires soutiennent activement les initiatives culturelles.”

Un appel à la valorisation locale et à l’engagement international

Pour Alain Bidjeck, il faut comprendre un territoire avant d’y investir. “Il faut voyager, rencontrer les acteurs locaux et identifier les forces en présence.” Ce pragmatisme, mêlé à une volonté d’innover, reste essentiel pour que les industries culturelles et créatives africaines continuent de prospérer, à la fois localement et à l’international.

Avec une programmation riche et des débats stratégiques, le MOCA s’affirme en tant que plateforme incontournable pour repenser et développer les synergies entre les cultures africaines et leur diaspora.

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