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Armel Onogo : « Le marché du film se fait de plus en plus approprier par les professionnels des médias, les institutionnels, les associations et autres »

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Le coordonnateur du Marché International du Film d’Afrique Centrale (Mifac) livre ses impressions à l’issue de la tenue de cet évènement, placé sous le signe des Ecrans Noirs 2019.

Vous êtes le coordonnateur du Mifac. Pouvez-vous nous dire si les objectifs du Marché du film ont été atteints cette année ?

Pour le moment, nous n’avons pas encore fait une évaluation du marché parce que le marché vient de se refermer. Nous devons voir le nombre de personnes que nous avons vues entrer ou pu enregistrées. Mais pour ce qui est des objectifs que nous nous sommes fixés, nous pensons que les objectifs ont presqu’été atteints malgré certaines options qui restent en attente.

Lesquelles ?

Nous avons par exemple le cas des chaînes de télé de l’Afrique Centrale venues au marché du film parce que toutes les chaines de télé n’étaient pas présentes. Donc notre souci c’est de voir comment les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel s’approprient le marché qu’ils soient privés ou publics. Mais nous sommes contents d’avoir reçu des chaînes comme Télé Tchad . Nous sommes contents d’avoir reçu la délégation  venue de la RCA à travers le Directeur de la cinématographie qui est arrivé. Pour nous, nous pensons que nous allons vers un bon sens.

Concrètement, quelles innovations ont été apportées à cette 23ème édition des écrans noirs dans le cadre du marché du film ?

Davantage les producteurs sont présents surtout les jeunes qui viennent avec leurs productions pour faire connaître leurs produits. Et une des meilleures choses aussi pour ce qui est du marché du film est qu’on a lancé le concours du scénario d’Afrique Centrale. Les résultats sont tombés et on sait qui est le vainqueur de la première édition. Cette année, l’autre innovation est qu’on a lancé le concours du scénario camerounais avec l’objectif de tourner un film qui sera financé à hauteur de 7 millions de francs CFA. L’objectif du concours est que le thème doit s’appuyer sur le vivre-ensemble afin de véhiculer les valeurs de paix et de cohésion sociale. Cette innovation a été initiée par le délégué général des Ecrans noirs et le directeur général de la CNPS.

Quelles sont les perspectives pour la prochaine édition ?

En ce qui concerne les organisateurs, nous pensons que nous avons de très belles perspectives parce qu’il y a davantage des partenaires comme l’UNESCO qui nous font confiance. On a davantage les institutionnels qui nous soutiennent dans l’organisation du marché du film. Et cette année plusieurs pays ont manifesté un intérêt sérieux pour le marché du film. Il y a des chaines de télé comme la RTI, la chaine de télévision congolaise et la chaine de télévision centrafricaine qui nous ont contactés. Mais pour des raisons de timing, nous les recevrons l’année prochaine. Dans ce sens, il faut retenir que le marché du film se fait de plus en plus approprier par les professionnels des médias, les institutionnels, les associations, etc.

Propos recueillis par Georgine Motassi

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