Clap Ivoire 2017 : les femmes donnent le clap.

Les femmes s’adjugent la part du lion au sortir de cette 17è édition du rendez-vous le plus couru des courts-métragistes ouest africains.

Si on ajoute aux 4 prix de Khadidiatou Sow et aux 3 de Mariam Doumbouya,  le Prix spécial du jury de la Béninoise Yaya Ganiath-Laï (Mon Android, fiction) et le second prix documentaire de la Malienne Hawa Aliou Ndiaye (l’absence), cela fera 9 prix en tout remportés par des femmes lors du dernier Clap Ivoire. On ne parlera pas ici d’un réveil féminin dans le cinéma ouest africain ; ce serait réducteur. On parlera simplement de la révélation de jeunes talentueuses femmes qui ont pris le temps de faire leurs classes et qui aujourd’hui se révèlent au grand jour. Cette montée en puissance ne peut être qu’une très bonne nouvelle pour le cinéma régional et continental. Les hommes qui ont été habitué à mener la barque ne devraient pas se sentir menacés ; loin de là. On ne saurait en marge tirer un chapeau à toutes ces femmes productrices, scénaristes et autres qui participent à ce travail.