La vie en grand: Ou la misère des immigrés noirs vue par Mathieu Vadepied
Le film relate l’histoire de deux noirs à Paris, ville que de nombreux Africains considèrent comme « la terre promise ». A la recherche d’une « herbe verte », ils s’y rendent. Peu importe le canal par lequel on y accède. C’est depuis septembre dernier que les cinéphiles sont au courant de l’histoire de Adama et Mamadou. Deux adolescents noirs qui vivent une histoire émouvante en banlieue parisienne…
Adama est âgé de 14ans. Il vit en banlieue parisienne avec sa mère dans un studio qui ne suscite pas des envies. Alors que ses études scolaires ne vont pas pour le mieux, il se lance dans une longue aventure avec son jeune ami Mamadou… Il s’agit d’un long métrage à travers lequel, le réalisateur Mathieu Vadepied montre l’influence du milieu socio-culturelle sur le comportement des humains. Il amène le public à s’interroger sur : « comment rêver sa vie, se projeter en dehors des carcans sociaux, culturels et familiaux, mais aussi comment donner les autorisations plutôt que de se poser des limites, comme une autocensure qui est un réflexe par peur d’affronter la liberté. » Il s’agit d’un film où le réalisateur présente aussi la place des minorités en France. « Les Noirs de France restent la population la plus marginalisée, celle qui fait le sale boulot. Du coup, les enfants dont les mamans nettoient les bureaux et dont les papas trient les poubelles … », démontre le film.