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Laurent Puons : « Le festival est encore meilleur que l’année dernière »

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Le directeur du festival de télévision de Monte-Carlo parle des bons points de cette 59ème édition, incite les cinéastes africains à participer dès l’année prochaine et explique l’ambition de cet événement.

 Nous n’avons pas noté la présence des séries africaines à ce festival. Est-ce en raison de la qualité des productions proposées ou alors est-ce que vous ne recevez pas de propositions de cinéastes africains ?

Pour être honnête avec vous, je n’ai pas regardé si on avait une participation régulière de l’Afrique dans nos compétitions. Après, c’est vrai que j’aurais pu vérifier. J’ai vu tellement de choses évoluer au travers de la compétition. Avant, on avait toujours les mêmes pays qui participaient. La notoriété du festival a pris de l’ampleur. On a de nouveaux pays qui participent, de nouveaux pays qui sont nommés et peut-être de nouveaux pays qui vont gagner un jour. Quand vous verrez le palmarès, vous constaterez qu’il y a de plus en plus de productions européennes, australiennes, qui peuvent très bien gagner. Ce n’est pas une compétition exclusivement réservée aux téléfilms et séries américains ; Pas du tout ! En Europe, il y a de très bonnes productions. Je pense qu’il n’y a pas de raison qu’il n’y en ait pas un jour en Afrique, peut-être d’ores-et-déjà.

Il y en a oui…

Il faut participer.

A quelques heures de la fin du festival, pouvez-vous déjà dire que cette 59ème édition est une réussite?

L’an dernier, nous avons fait une édition exceptionnelle. Je pense que cette année, sans aucune prétention, le festival est encore meilleur que l’année dernière. On a eu la possibilité d’ouvrir le festival avec deux stars internationales de cinéma [Gabrielle Union et Jessica Alba, Ndlr], qui sont aujourd’hui à la télévision. Le contenu de la manifestation a été de très haut niveau et assez diversifié. Ce soir on a un documentaire en avant-première mondiale sur les 50 ans du premier homme sur la lune. Demain, on a quand même une star mondiale et incontestée, Michael Douglas, qui va recevoir une Nymphe de cristal. Maintenant, ma préoccupation est de savoir comment faire mieux l’année prochaine.

Après 59 éditions, quel est, aujourd’hui, l’impact du festival de télévision sur l’industrie du cinéma et spécifiquement de la télévision?

Je crois que le festival est une part importante dans l’industrie de la télévision, parce qu’on est devenu, au fil des années, une plate-forme idéale de communication et de promotion pour les studios, les plate-formes digitales, les chaînes de télévision, qui viennent chaque année au mois de juin, présenter leurs nouveaux programmes, le nouveau « second season », leurs nouveaux talents, au public et à la presse. Donc, ils savent que le festival est le lieu pour communiquer, faire la promotion de leurs contenus, etc. Je pense que c’est ancré maintenant et on le développe chaque année.

Pensez-vous déjà aux innovations pour l’année prochaine ?

Le format du festival reste le même. Tout ce qu’on a à faire, c’est de travailler sur l’image, la notoriété. Il y a dix ans, ce festival n’avait pas cette notoriété. Chaque année, on a pris un niveau supérieur. Mais il faut continuer. Il faut se dire qu’il y a encore des gens qui ne connaissent pas le festival. C’est eux qu’il faut toucher, pour que la notoriété de notre festival soit internationale et que tout le monde sache que le meilleur festival d’Europe est dans la principauté de Monaco.

Y a-t-il des choses qui n’ont pas marché comme vous le souhaitiez ?

Toujours. On se remet toujours en question. Après chaque fin d’édition, il y a un debrief à faire pour voir ce qui n’a pas marché en termes d’organisation, sur le contenu, etc. Mais le plus important, c’est la communication de la manifestation. Comment faire pour que les retombées de cet événement soient connues internationalement. C’est une vitrine pour la principauté de Monaco. Donc, il est impératif qu’on travaille de sorte que la principauté en sorte grandie.

Pouvez-vous nous communiquer quelques chiffres de cette 59ème édition du festival de télévision de Monte Carlo?

Je ne les ai pas encore. Mais, chaque année, on sait qu’il y a entre 6 et 7 mille personnes qui foulent le tapis rouge, entre l’ouverture et la clôture et tous les événements de la manifestation. Pour ce qui est de la compétition, on compte plus d’une vingtaine de pays. Au niveau des présélections, on peut recevoir entre 300 et 400 œuvres. Après, les chiffres, pour moi, n’ont pas une grande valeur. C’est plutôt la qualité qui est importante.

Un message pour le public panafricain que nous représentons ici à Monte-Carlo ?

On ouvre la compétition en octobre prochain. Je conseille à toutes les personnes qui évoluent dans l’industrie de la série d’aller sur notre site, d’enregistrer les programmes, de participer à la compétition. Et comme j’ai dit en début d’interview, j’ai vu tellement de choses évoluer à travers cette compétition qu’il faut participer pour savoir si on a une chance de gagner. C’est gratuit ! N’hésitez pas à soumettre vos productions.

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