Les productions congolaises représentées aux Ecrans Noirs 2020
Au cours de ce festival en déroulement au Cameroun jusqu’au 7 novembre 2020, les productions cinématographiques issues de la République Démocratique du Congo sont nombreuses et variées. Elles sont réparties dans neuf catégories.
Il y a des films… mais aussi, des documentaires. Tour à tour, il s’agit d’« Awa »de Déborah Basa, « Ngunde » de Patricia Bolonkali et « Après coup » de Twana Sheriya. Un véritable paquet à la maison Bimpa Production d’avoir, en plus du long métrage « Heart of Africa », ainsi aligné trois de ses réalisations dans cette seule catégorie. Même si pour « Après coup » , il est question d’une co-production avec Subjectif Bantoo. « Awa » est également en lice avec dix-huit autres dans la catégorie la plus fournie et la plus concurrentielle, à savoir celle des « Courts métrages internationaux ».
Deux drames congolais, de Kinshasa « Heart of Africa » de Tshoper Kabambi et « Hulaï »de M. Wahemukire, réalisateur de Butembo, ainsi que deux autres de Brazzaville, « Grave erreur 2 »de Richi Mbebelé et « Wanted » de Giorvani Dinel sont en compétition avec six réalisations camerounaises dans la sélection des « Longs métrages Afrique centrale ». Notons que des quatre drames susmentionnés, « Heart of Africa » est le seul sélectionné dans les « Longs métrages internationaux ». Par ailleurs, il est à noter que « Hulaï » a déjà été primé en fin d’année dernière au Bénin. Il est récipiendaire du prix du meilleur film long métrage africain du festival numérique de Cotonou tenu du 6 au 11 décembre 2019.
Et pour ce qui est des documentaires, répartis dans deux catégories distinctes, à savoir « Documentaires internationaux » et « Documentaires Afrique centrale », la RDC y est représentée par « Kingdom of Kongo : in search of the destroyed Kingdom (Royaume Kongo : A la recherche du Royaume détruit) de Ne Kunda Nlaba. Produit par la société de production personnelle du jeune réalisateur, Labson Bizizi-Cine Kongo, le documentaire a été tourné entre 2018 et 2019 en RDC et en Angola.
De quoi porter fièrement l’étendard du 7ème art au-delà des frontières congolaises.