L’Etat camerounais ré-autorise Ingrid Solange Amougou à organiser le concours Miss Cameroun
La présidente du Comité d’organisation de Miss Cameroun a reçu les pleins pouvoirs pour piloter la compétition qui sacre la plus belle femme du pays.
En effet, la semaine dernière, celle-ci a eu une audience avec l’actuel ministre camerounais des Arts Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Il a été question lors de ladite audience, de dissiper les malentendus, et de s’entendre sur le fait que l’organisation de Miss Cameroun n’a pas été retirée au Comica. «Tous les malentendus ont été aplanis. Le Comica est disposé à travailler avec le Minac. Et je tiens à remercier le Ministre des Arts et de la Culture de m’avoir accordé cette audience pour lever toutes les confusions qui planaient autour de l’organisation de ce concours», a déclaré Ingrid Solange Amougou.
Tâches d’huile
La mutation qui s’est opérée à la tête du ministère des Arts et de la Culture (Minac) lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019, sourit à la présidente du Comité d’organisation de Miss Cameroun, Ingrid Solange Amougou. C’est un secret connu de tous, entre cette dernière et Narcisse Mouelle Kombi l’ancien ministre des Arts, le torchon brûlait. Du fait, de nombreux scandales qui ont suivi chaque édition de Miss Cameroun, le membre du gouvernement avait décidé de reprendre l’organisation de cette compétition. Pour lui, il fallait le faire, car l’image du Cameroun et celle de la Première Dame Chantal Biya se trouvaient écornés.
«La compétition Miss Cameroun a perdu ces dernières années en crédibilité et en prestige. Ceci en raison d’incidents et de dysfonctionnements récurrents. D’aucuns ont même parlé de scandales répétitifs. En considération aussi de nombreuses défaillances et carences ayant entraîné une décadence de la valeur de cette compétition qui focalise et mobilise l’attention du public. Il a aussi été relevé une espèce de déchéance de la confiance et une désaffection de l’audience en rapport avec cet évènement auquel le Haut patronage et la présidence de la Première Dame ont été accordés, auquel aussi l’Etat apporte dans la mesure du possible un soutien financier et matériel», expliquait Narcisse Mouelle Kombi.