Nastou Traoré combat désormais le cancer

La comédienne ivoirienne est à la tête d’une organisation non gouvernementale qui sensibilise sur cette maladie. Mais, elle ne quitte pas ses premières amours. Nastou travaille sur de nombreux projets avec lesquels elle compte gagner les plate-formes digitales. Nous l’avons rencontrée à Ouagadougou, dans le cadre du Fespaco 2019.

Le Fespaco célèbre ses 50 ans cette année. Que ressentez-vous d’être ici à Ouagadougou à cette occasion ?

C’est un grand plaisir pour moi d’être là. Le Fespaco a lieu tous les deux ans. Cet événement nous permet de rencontrer de nouvelles personnes, d’avoir de nouvelles idées, d’échanger, de voir autre chose que ce dont on a l’habitude. Chaque Fespaco à sa particularité. Tu t’attends aux mêmes choses, mais tu fais toujours de nouvelles rencontres. A chaque Fespaco, tu ne peux pas tout faire. Il y a des colloques, des réunions. Alors ce que tu n’as pas pu faire, tu le fais l’édition d’après. C’est toujours bien d’être là. Et pour ces 50 ans, je tenais à féliciter les organisateurs, parce que ça s’est très bien passé. C’est très convivial. C’est une grosse organisation, mais c’est bien mené. Cette année aussi, il y a eu la journée des célébrités, au cours de laquelle, j’ai même eu une distinction. Ça fait très plaisir d’être reconnue par ses pairs. Cette distinction félicite mon endurance dans ce métier, parce qu’il n’est pas facile de résister dans ce milieu (Rires).

Vous faites partie du casting du retour de « Ma grande famille ». Un petit mot là-dessus ?

Le retour de « Ma grande famille » c’est une grande nouvelle. Nos fans ont beaucoup attendu le retour de cette série et aujourd’hui, je pense qu’ils sont contents. Il y a de bons échos et je dirais félicitation à la production qui a réuni tout ce monde de la Côte d’Ivoire et de bien d’autres pays. Je demanderais à la population de nous soutenir, de regarder la série et d’envoyer des messages de soutien, parce qu’on en a besoin.

Quels sont vos projets en ce moment ?

En ce moment, je suis présidente d’une ONG qui s’appelle « Action cancer Afrique ». Je travaille beaucoup à ce niveau. On aime tous ce métier, les gens nous aiment bien, et il faut profiter de cette image pour avoir un impact positif. Au sein de l’ONG, nous faisons des dépistages gratuits du cancer, de la sensibilisation à travers des pièces de théâtre, des films. Nous effectuons un travail de proximité pour expliquer aux femmes ce qu’est le cancer et ses différents types. On les incite à se faire dépister pour éviter des complications en cas de diagnostics tardifs.

Sur le plan cinématographique, je suis sur un projet intitulé « Allô ma copine » qui est diffusé sur Youtube et dailymotion. Mais, on prépare une campagne plus vaste, parce que tout le monde n’est pas connecté sur internet. Je travaille également sur la deuxième partie de « Ton pied, mon pied ». Sans compter les autres projets dont on ne communiquera pas trop de détails. J’aime en parler quand c’est déjà concret.