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Sunny side of the doc 2019 : rencontre avec Tyana Rolle

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Elle représente la société de production Tortuga films basée au Canada. Tendancespeoplemag.com en a profité pour parler de sa participation à cette rencontre, de la philosophie de la structure qu’elle représente et de l’enjeu d’un tel marché.

Parlez-nous de l’entreprise que vous représentez ici au Sunny side of the doc à La Rochelle…

Je travaille au Québec depuis quelques années dans la société de production Tortuga films. On réalise des productions documentaires sur des sujets variés : environnement, société, histoire, etc. Nous réalisons des courts et des longs métrages, de la série aux documentaires. On réalise aussi la mise en marché des films québécois sur le marché canadien. On est ici pour proposer notre catalogue de films en production, en développement mais aussi en distribution. Nous souhaitons rencontrer les diffuseurs français, chinois ou africains qui soient intéressés par le contenu que nous avons à leur offrir. Je m’occupe de la distribution. Je suis avec mon collègue Adam Pajot Gendron, producteur exécutif de Tortuga Films.

Comment travaillez-vous sur le segment de la production ?

En termes de production justement, on travaille avec plusieurs pays. on a déjà produit avec la France et on a un projet de co-production en cours avec la Finlande et l’Allemagne.… Nos documentaires portent vraiment sur des sujets internationaux. On développe aussi des projets qui portent sur l’Afrique. Donc, selon l’opportunité et la relation de chaque sujet peut avoir avec le Canada, on construit notre catalogue de films en production ou en développement. Il faut que le sujet puisse intéresser le public canadien.

Quelles sont les thématiques qui dominent dans le choix de vos productions ?

On a des sujets différents. On aborde les aspects sociaux, historiques, etc. Là on a été nominé dans deux catégories au prix Gémeaux à Montréal. On est très content. Les réalisateurs des productions nominées sont allés à la rencontre des populations pour les laisser parler  pour montrer que malgré qu’elles soient isolées du reste du Canada, il y a quand même une vie en Basse-Côte-Nord. Elles sont confrontées aux mêmes difficultés que nous, par exemple lorsqu’on doit quitter son pays pour aller poursuivre ses études, etc. Là on est dans tout ce qui est société et spécifiquement société québécoise canadienne. Après, on a produit également  notre dernier court métrage, Wind Should Be Heard Not Seen qui a participé à une dizaine de festivals. On y découvre l’impact de la pollution et de la désertification ainsi que l’adaptation humaine face à ces changements. Prochainement, on va sortir un documentaire historique qui est en relation avec l’histoire du Canada. Mais on peut retrouver tous les sujets sur lesquels on travaille sur notre site Internet.

Considérez-vous avoir accompli pleinement votre mission ici au Sunny side of the doc ?

Ma mission c’était d’aller à la rencontre des diffuseurs présents ici et rencontrer les gens de l’industrie parce que c’est fait pour ça, un marché. Le but, c’est de savoir ce qui se passe dans l’industrie, parce que les diffuseurs recherchent, ce qui se propose. Je vais autant aux pitchs qu’aux formations. C’est très intéressant de rencontrer ces différentes cultures. Nous avons rencontré des producteurs et diffuseurs français, allemands, polonais, chinois. Je ne vais pas dire des noms. Mais, l’essentiel c’est de les rencontrer et de proposer nos produits, leur dire qu’on est là.

Comment les cinéastes africains doivent-ils procéder pour être produits par Tortuga films ?

Il faut en discuter. Mais, la base c’est que l’histoire ait un lien avec le Canada et le continent africain.

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