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Tina Leeb : « On ne voit pas les films africains »

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La productrice allemande regrette le manque de visibilité des productions africaines dans son pays. Elle parle également de ce qui l’intéresse en termes de contenus documentaires. Elle est au Sunny side of the doc pour trouver des projets à co-produire.

Quel type de projets recherchez-vous ici au Sunny side of the doc ?

Des projets qui ont un goût international. Des projets qui fonctionnent pour la télé allemande et qui ont un goût d’histoire ou de société en général. Je m’intéresse aux sujets qui portent sur l’environnement, sur l’humain Vs Technologie. Par exemple, il y a une composante du téléphone portable dont on dit qu’il est mauvais pour la santé. C’est un sujet que je suis en train de développer. C’est un sujet moderne, contemporain. Et là, je cherche des partenaires.

L’Afrique fait-elle partie de vos plans dans ces recherches ?

Non, mais c’est parce que je cherche des sujets et pas les pays. Je cherche le sujet et je vois ensuite avec quel partenaire je vais travailler.

Pensez-vous que le cinéma africain soit compétitif ?

Je crois que le cinéma africain n’a pas assez de visibilité en Europe. Alors, je ne peux même pas dire si c’est compétitif ou pas. On ne voit pas les films africains, spécialement en Allemagne. Je trouve qu’on ne voit pratiquement jamais les productions africaines. C’est dommage. C’est pour ça que je ne peux pas répondre à la question posée.

Vous avez vécu en Afrique. Quel souvenir gardez-vous de ce continent ?

Rigoler fort, c’est un truc que j’ai rencontré en Afrique. On rigole, on crie. L’odeur du feu. En Allemagne, on ne sent jamais le feu. En Afrique c’est le contraire. Quand je sortais de la maison, il y avait toujours quelqu’un qui faisait un feu. Donc, il y avait toujours l’odeur du feu et ça me manque.

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