Sh’hili : Un Voyage Cinématographique au Coeur des Injustices Climatiques
À la croisée des chemins entre art et engagement, « Sh’hili », le dernier chef-d’œuvre de Habib Ayeb, se dresse comme un cri de ralliement pour la justice climatique. Ce documentaire nous invite à plonger dans les réalités souvent ignorées du changement climatique et dévoile les luttes des plus vulnérables face à une crise mondiale qui nous concerne tous.
Un Engagement Profond
À la veille des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), « Sh’hili » s’apprête à illuminer les écrans et les esprits. Après une première internationale mémorable au Cinéma Le Rio à Tunis, où le public a été invité à explorer les profondeurs des enjeux climatiques, le film a poursuivi son voyage à travers l’Égypte, l’Italie et la France, touchant des cœurs et éveillant des consciences.
Un Film Révélateur
« Sh’hili », ou « Sirocco », se déploie comme un souffle chaud sur les terres du Nord et du Sud, révélant les injustices cachées derrière le changement climatique. À travers des paysages filmés en France, en Italie, en Tunisie et au Maroc, Habib Ayeb nous entraîne dans une réflexion poignante sur les conséquences dramatiques d’une industrialisation effrénée. Le film appelle à la mobilisation collective pour une justice climatique, plaidant pour la protection des plus vulnérables, tant espèces que personnes.
Une Invitation à l’Éveil
Chaque projection de « Sh’hili » est une invitation à l’éveil. Les images saisissantes capturées par Benoît Kalka, accompagnées des mélodies de Tigrane Kazazian, créent une atmosphère immersive qui résonne profondément avec le spectateur. Habib Ayeb utilise sa caméra comme un outil de résistance et de sensibilisation, transformant chaque image en un cri de ralliement pour la justice climatique.
Un Écho Mondial
Après sa première au Rio, « Sh’hili » a voyagé vers d’autres horizons, suscitant des débats passionnés sur la responsabilité partagée face à cette crise mondiale. Les projections en Égypte, en Italie et en France ont permis d’ouvrir des dialogues essentiels autour des enjeux climatiques, renforçant l’idée que le changement climatique est aussi une question de justice sociale.
En Compétition Officielle
Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2024, qui se dérouleront du 14 au 21 décembre, se distinguent par un nombre sans précédent de films tunisiens, avec 99 œuvres présentées. Parmi celles-ci, « Sh’hili » se démarque en compétition officielle pour les longs-métrages documentaires. Ce festival est une célébration du cinéma tunisien et un espace vital pour aborder les défis contemporains auxquels notre planète est confrontée.
Le documentaire « Sh’hili » de Habib Ayeb sera projeté dans le cadre de cet événement incontournable. Ce film offre un regard engagé sur les injustices environnementales et climatiques subies par les populations vulnérables.
La première projection est prévue le 17 décembre à 18h30 dans la Salle des Régions de la Cité de la Culture, suivie d’une seconde projection le 18 décembre à 16h00 dans la Salle Tahar Cheriaa. Pour clore cette série, une dernière projection aura lieu le 19 décembre au cinéma Le Rio à 18h15.
Alors que les JCC s’ouvrent demain, « Sh’hili » s’impose comme une œuvre incontournable de cette édition. Habib Ayeb nous rappelle que chaque projection est bien plus qu’un simple visionnage ; c’est une occasion de réfléchir, de ressentir et d’agir ensemble pour notre planète. Dans un monde où le changement climatique n’est plus une menace lointaine mais une réalité pressante, ce film devient un phare d’espoir et d’engagement pour tous ceux qui aspirent à un avenir meilleur.