Hommage à Osange Silou-Kieffer, militante convaincue du cinéma africain et antillais
C’est une grande figure du septième art africain et antillais qui vient de s’éteindre, à l’âge de 73 ans. À la fois journaliste, écrivaine et réalisatrice, Osange Silou-Kieffer n’a eu de cesse de défendre ces cinémas souvent peu valorisés.
Osange Silou-Kieffer est morte dans la nuit du 31 mars au 1er avril à Paris, à l’âge de 73 ans. Non pas à cause du Covid-19, comme l’ont annoncé trop vite et imprudemment divers sites sur internet, mais à la suite d’une « longue maladie » dont elle souffrait depuis plusieurs mois, ainsi que l’a fait savoir sa famille.
C’est une grande figure de l’univers des cinémas antillais et africain qui s’est éteinte. Un véritable personnage, au fort caractère, aussi attachant que haut en couleur, que connaissaient bien tous ceux qui fréquentent cet univers et tous les festivals consacrés au septième art qui accordent un intérêt soutenu à ces cinémas.
De Cannes au Fespaco
Nous l’avions ainsi rencontrée pour la première fois il y a 28 ans sur la Croisette, alors qu’on nous avait proposé à tous deux d’interviewer de concert le réalisateur du film sud-africain Sarafina, un drame musical anti-apartheid, joué notamment par Whoopi Goldberg et Miriam Makeba, sélectionné dans la section hors compétition « Un Certain regard » du Festival de Cannes.
Source : Jeune Afrique