Les Journées Cinématographiques de Carthage 2024 : c’est le clap de fin !
La 35ᵉ édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) a illuminé Tunis du 14 au 21 décembre 2024, par une semaine de célébration dédiée au cinéma panafricain et panarabe.
Les Journées Cinématographiques de Carthage, ça été plus de 200 films de 20 pays, projetés et mettant en avant des récits porteurs de valeurs humanistes. Pour rappel, l’édition 2023 avait été annulée en guise de solidarité avec la Palestine. Retour sur les moments clés de cette édition marquée par l’hommage et la résilience !
Sous la direction artistique de Lamia Belkaied Guiga, le festival a offert une sélection spéciale d’œuvres palestiniennes et rendu un vibrant hommage au cinéaste Hany Abu-Assad. Grande nouveauté cette année : une compétition nationale a mis à l’honneur le cinéma tunisien. Parmi les 99 films en lice, « Qantra » de Walid Mattar a remporté le prix du meilleur film, tandis que « Le Sentier de Aïcha » de Selma Hobbi et « Couleur du phosphate » de Ridha Tlili ont également été distingués. Une reconnaissance qui témoigne du dynamisme et de la créativité des réalisateurs tunisiens.
Les œuvres en lice ont été récompensées ainsi qu’il suit :
Catégorie long-métrages
- Tanit d’or du long-métrage de fiction : Les enfants rouges de Lotfi Achour (Tunisie).
- Tanit d’argent : Vers un monde inconnu de Mahdi Fleifel (Palestine).
- Tanit de bronze : Demba de Mamadou Dia (Sénégal).
Catégorie documentaire :
- Tanit d’or : Le film est un acte de résistance de Kamal Aljafari (Palestine)
- Tanit d’argent : Tongo SAA, rising up at night de Nelson Makengo (RDC)
- Matula d’Abdallah Yahya (Tunisie).
Catégorie court-métrages :
Ensuite, rien ne se passera d’Ibrahim Omar (Soudan) a décroché le Tanit d’or, tandis que des productions d’Égypte et de Tunisie ont également été saluées.
Au-delà de la compétition, les JCC ont honoré des figures marquantes du cinéma. L’acteur tunisien récemment disparu, Fethi Haddaoui, a été célébré, aux côtés des cinéastes Merzak Allouache (Algérie), Mohsen Makhmalbaf (Iran) et Ababacar Samb Makharam (Sénégal).
En somme, l’on retiendra que cette 35ᵉ édition des JCC a confirmé la mission essentielle du festival : faire du cinéma un miroir des réalités sociales et politiques, un levier de changement et une célébration de l’humanité. À travers des récits engagés et des hommages vibrants, le festival continue de tisser des ponts entre cultures et générations et cela dans l’art de raconter des histoires.