Miss Awoulaba 2019 au cœur d’une polémique sur son âge et son statut matrimonial

A peine élue Awoulaba 2019, le 3 août 2019, au Palais de la culture de Treichville (Abidjan), Josée Carène Yomb, 25 ans fait objet de vives critiques pour son âge et son statut matrimonial.

La polémique a embrasé la toile depuis son élection. « La miss Awoulaba 2019 a 25 ans et sans enfant. C’est deuxième Miss Côte d’Ivoire où quoi ? Je pensais que une Awoulaba était une mère de famille qui, malgré les nombreuses maternités a su conserver sa beauté, qui a une activité, qui soutient sa famille, épaule son mari et est un exemple pour de nombreuses femmes. Reprenez le concours », s’indigne un internaute.

Un autre de la soutenir : « Être awoulaba c’est être restée belle malgré le poids de l’âge. 25 ans, elle est encore un bébé en plus sans enfants » ou encore « Awoulaba c’est la femme mère de famille, mariée qui malgré le poids des naissances et les activités du foyer arrivent à conserver sa beauté africaine et gérer au mieux son foyer et l’éducation de ses enfants ».

Poursuivant, cet internaute fait savoir : « L’Awoulaba de cette année a un enfant. Avec document authentique à l’appui, elle nous l’a prouvé. Awoulaba est un concours crédible. Ceux qui la critiquent ignorent les règles du concours », a indiqué Arnaud Boka. Notons que le concours de beauté Awoulaba est l’équivalent du concours Miss Côte d’Ivoire qui est basé sur des critères de beauté féminine propre aux Africains.

Ainsi, ce concours est parti de l’idée originale de feu Pol Dokui en 1987, ex-membre du comité Miss Côte d’Ivoire, d’organiser un concours pour promouvoir et valoriser la beauté africaine selon les standards de la beauté africaine. Étaient donc autorisées à concourir les femmes âgées de 25 à 45 ans, ayant déjà connu la maternité. Les règles du jeu n’ont toujours pas changé. Josée Carène Yomb est bel et bien mère d’un enfant et respecte bien les critères définis par le CACI.