Rific 2018: Rideau sur la 14e édition
Strasses et paillettes étaient à l’honneur le 03 novembre dernier lors de la cérémonie de clôture des Rencontres internationales du film court (Rific). Sur la cour du Goethe Institute à Yaoundé au Cameroun, producteurs, réalisateurs, acteurs et cinéphiles échangent joyeusement. Le sujet principal à l’ordre du jour est la remise des prix qui aura lieu dans quelques heures.
Mais avant la cérémonie des awards, place à une séance de rattrapage. Pour les cinéphiles qui n’ont pas pu se rendre dans les salles de cinéma, les organisateurs sont revenus sur des films qui avaient déjà été projetés au cours du festival. Les spectateurs ont par exemple pu apprécier « Just 24h » de Max Mbakop et « Retour aux sources » de Georges Alain Ngamou. Il a aussi été projeté un documentaire qui présentait les coulisses de la préparation de cet événement. Confortablement installés, les cinéphiles ont le regard rivé sur l’écran géant. Le programme est respecté à la lettre. Dans son allocution, Franck Olivier Ndema, directeur général des Rific annonce qu’il cède sa place à Martial Ebenezer Nguéa, son assistant depuis la création de ce rendez vous culturel. Une nouvelle qui semble faire plaisir aux cinéphiles qui se lèvent pour acclamer le directeur sortant pour son action louable et le promu pour sa nomination.
Une fois, l’atmosphère de joie retombée, la très attendue cérémonie de remise des prix débute enfin. Le nouveau court-métrage de Frank Thierry Lea Malle remporte le grand prix du jury. Le prix du meilleur documentaire quant à lui revient à « On est tous pygmées » d’Helene Charpentier. Mais c’est « Mes silences » de Benjamin Eyaga qui engrangera le plus grand nombre de prix. En effet, ce film qui raconte le viol d’une jeune fille est le seul à recevoir deux prix à savoir celui de la meilleure collaboration artistique et de la meilleure interprétation féminine. La cérémonie plutôt courue s’achève par les diffuions du prix du public et celui du grand prix.
