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Encore plus de stars sur la saison 2 de « River hotel »

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Habi Touré est à Yaoundé depuis quelques jours pour prendre part aux Ecrans noirs. Elle préside d’ailleurs un jury. Le 17 juillet, elle a donné un master class à l’attention des acteurs présents sur le site du festival. Nous en avons profité pour nous entretenir avec cette jeune femme aux multiples casquettes. Actrice, scénariste, productrice, Habi Touré entend aller plus loin pour faire rayonner le cinéma africain, mais aussi son pays d’origine, la République centrafricaine.

Qu’est-ce que ça vous fait d’être à Yaoundé, aux Ecrans noirs 2019 ?

Yaoundé et moi, c’est une très grande histoire d’amour. Ce n’est pas la première fois que je viens. Mais, c’est la première fois que je viens en tant que présidente du jury séries télé internationales et courts métrages. Je suis très ravie d’être là. Aujourd’hui, avec le master class, j’ai échangé avec pas mal de gens du milieu et ça me fait plaisir.

Que pensez-vous de ce que vous avez déjà regardé ?

En tant que présidente d’un jury, je ne peux rien dire pour l’instant. Mais tout ce que je peux dire, c’est qu’il y a vraiment des produits de qualité. On va avoir du mal à choisir. C’est tout ce que je peux dire pour l’instant.

Vous êtes actrice et scénariste. D’après vous, quelle est l’étape la plus difficile dans le processus créatif ?

L’étape la plus difficile pour moi, dans ma carrière, c’est le côté actrice. C’est là où j’ai commencé, la casquette de productrice est venue après. En tant qu’actrice, c’est vraiment difficile de trouver des rôles. Pour ce qui est du scénario, les histoires, on en a plein dans les tiroirs. On a les financements. J’ai une grande chance d’avoir une chaîne comme TV5 qui me suit, qui a confiance en moi, qui co-produit et finance mes séries et films. Ça me pousse à aller de l’avant.

Aujourd’hui, vous êtes l’ambassadrice de la Centrafrique pour ce qui est du cinéma. Que faites-vous pour faire profiter votre pays de votre lumière ?

Bien sûr, j’essaie. D’ailleurs, dans ce que je fais, je mets toujours la Centrafrique. Même dans mes communications, je parle toujours de la Centrafrique. Mais, seule on n’y arrive pas. Il faut du nombre pour inverser la vapeur. La dernière fois que j’ai fait un tournage, c’était en Centrafrique, en février dernier. Et j’ai rencontré beaucoup de réalisateurs que je ne connaissais pas avant. La production cinématographique centrafricaine évolue de plus en plus, que ce soit en longs métrages ou en séries, il y a un travail qui se fait. Ce qu’on ne voyait pas il y a trois ou quatre ans. L’année prochaine, on en aura plus. Peut-être qu’on aura un film en compétition aux Ecrans noirs. Mais, je dois dire que profite autant de la lumière de la Centrafrique que l’inverse.

Vous êtes actrice et productrice de la série « River hotel » dont le casting fait saliver. Comment avez-vous procédé pour réunir toutes ces stars au sein du même projet ?

C’est quand même des professionnels. Quand on a un bon projet, on attire la sympathie des gens. Et un acteur, de nos jours, est intéressé par de bons projets. En tout cas, c’est mon cas. Que le film soit de gros ou de petit budget, il faut que le projet soit bon et offre une bonne visibilité. Moi j’arrive avec mon projet. Je ne suis pas une grosse productrice. Je me débrouille, mais j’ai TV5 derrière moi. Donc, j’ai un diffuseur d’avance. J’ai une grande visibilité, parce que la chaîne est regardée dans toute l’Afrique. L’acteur ne peut qu’adhérer, parce que c’est un projet concret. Quand tel est le cas, on arrive à convaincre les gens parce que « River hotel » est un bon projet, sans me jeter les fleurs. Les acteurs ont juste succombé à l’histoire de la série. Je remercie particulièrement Eric Ebouaney qui n’a jamais fait de série africaine. « River hotel » était sa première expérience. Et il croit très fort à ce projet, d’ailleurs il sera de la deuxième saison. C’est bientôt. Je pense aussi que ce qui a fait ma force, c’est le réalisateur, le regretté Didier Ndenga, qui était un très bon réalisateur, qui faisait vraiment de belles images, qui était bon dans ce qu’il faisait et sérieux dans son travail. Et aussi TV5 qui était là pour nous pousser.

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Qu’est-ce qu’on verra dans la saison 2 ?

Ce n’est même pas la peine d’essayer, vous n’aurez rien du tout (rires). Mais, on va essayer de faire mieux que ce qu’on a fait lors de la saison 1, avec le même casting, plus certaines autres personnalités qui seront des guests.

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