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La ménopause n’entrave pas la libido féminine

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Dans la croyance populaire, la ménopause est associée à une perte de la libido. Toutefois, une étude révèle que les femmes de plus de 40 ans sont bien plus intéressées par le sexe que la société l’assume.

Si l’appareil reproducteur se met en pause à la ménopause, ce n’est pas le cas de la sexualité. Une étude de la North American Menopause Society (NAMS) prouve que la quarantaine ne marque pas la fin des nuits torrides pour les femmes.

45% sont intéressées par le sexe au début de la quarantaine

Malgré la chute des hormones (œstrogène, progestérone) et les symptômes gênants comme la sécheresse vaginale, les femmes gardent une libido bien vivace, selon les travaux présentés à l’assemblée annuelle virtuelle de l’association américaine dédiée à la ménopause.

Les chercheurs ont suivi plus de 3 200 femmes de plus de 40 ans. Ils voulaient savoir comment divers facteurs affectaient leur intérêt pour le sexe tout au long de la transition vers la ménopause. Ils ont ainsi évalué différents éléments comme les origines, l’éducation, le statut de partenaire, l’indice de masse corporelle, la pression artérielle, l’avancée de la ménopause, les taux d’hormones, les symptômes de dépression, le stress perçu, l’utilisation d’antidépresseurs, l’orientation sexuelle, la satisfaction sexuelle, les douleurs pelviennes, la sécheresse vaginale ou encore les bouffées de chaleur.
Ce travail d’analyse a révélé que pour environ un quart des femmes ménopausées, le sexe est resté “très important” pour elles après 40 ans. Près de la moitié des participantes (45%) ont reconnu les rapports intimes étaient importants au début de la quarantaine puis le devenaient de moins en moins avec le temps. Ainsi, seulement 28% des Américaines sondées estiment que le sexe avait une faible importance après la ménopause.
Le Dr Holly Thomas de l’Université de Pittsburgh, auteure principale de l’étude, explique que « contrairement à la littérature antérieure rapportant que l’importance du sexe diminue à mesure que les femmes traversent la quarantaine, nous avons constaté que, pour un quart des femmes, le sexe reste très important pour elles tout au long de la quarantaine ».

Les femmes qui jugent le sexe important, sont plus épanouies sexuellement

L’équipe scientifique a découvert d’autres éléments lors de ce sondage. Les femmes estimant qu’avoir des rapports intimes est important, rapportent une vie sexuelle plus épanouie. Les experts ont fait le même constat chez les participantes ayant suivi un enseignement supérieur.
En revanche, un biais culturel a été mis en lumière. En effet, les Afro-américaines semblent plus susceptibles de juger le sexe comme primordial pendant la quarantaine alors que les Chinoises et Japonaises étaient plus à même de considérer le sexe comme non important ou de constater une baisse de leur libido. Par ailleurs, les femmes présentant des symptômes de dépression observent aussi une chute de leur intérêt pour les rapports intimes après 40 ans.

D’après le Dr Thomas Holly, des études comme celles-ci fournissent des informations précieuses aux professionnels de la santé qui pourraient autrement voir le désir sexuel décroissant d’une femme comme une partie naturelle du vieillissement, se félicite le Dr Stéphanie Faubion, directrice médicale du NAMS. Souvent, il existe d’autres raisons traitables, comme la sécheresse vaginale ou la dépression, expliquant pourquoi l’intérêt d’une femme pour le sexe peut avoir diminué à cette période de leur vie.

Source: medisite.fr

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