Racisme, synonyme d’ignorance

Notre monde serait-il en pleine régression ? La technologie, l’intelligence artificielle ne serait-elles que de la poudre aux yeux ? Pas la peine de froncer les sourcils ou de sortir des yeux exorbités à la lecture de ce questionnement. L’humanité a de bien plus sérieux problèmes que l’identification faciale, le paiement de factures dans des restaurants avec un simple sourire ou des pénis artificielles pour rester sexuellement actifs jusqu’à plus de 80 ans.

Quel est le but de toutes ces recherches, de ces solutions à ces problèmes que l’on se crée nous-mêmes si on n’est pas capables d’inventer un remède à la bêtise, à l’ignorance et à l’intolérance. C’est comme cela que j’appelle le racisme. Ce sont les mots qui, à mon sens, résument le mieux l’attitude face à la différence, à la peur de l’autre. L’on comprendrait si la différence de couleurs relevait encore de l’inconnu. Mais, depuis des lustres, les livres d’histoires font la distinction entre les races, les peuples et les cultures. Nous savons que nous sommes différents. Nous savons pourquoi nous sommes différents. Qu’est-ce qui justifie donc le rejet, dans un sens comme dans un autre ?

Je ne me l’explique pas. Dans les milieux de la mode, de la beauté, plus encore du cinéma, le mal est présent. Sonia Rolland, Meghan Markle, Tina Kunakey, entre autres, en savent quelque chose. Ces dames sont métisses. Il y a en elles, une part de blancheur. Mais, les 50% de mélanine qui coulent dans leurs veines les classent dans le même panier que les noirs et leur valent le rejet des leucodermes, jaloux de leur réussite ou d’autre chose ?

Cette forme de méchanceté est exacerbée par les réseaux sociaux, pour pousser les victimes à réagir, les conduire à la faute, pour pouvoir justifier leur infériorité. Cependant, en poussant des cris racistes sur les réseaux sociaux, on insulte l’ami d’enfance venu d’Afrique et avec qui on a partagé des moments de rire, on insulte le collègue venu d’Asie sur qui on peut compter pour des filons, on s’en prend au beau-frère venu d’Europe qui remuerait ciel et terre pour rendre la petite sœur heureuse.

Le progrès technologique ne sert à rien à l’humanité si elle n’est pas prête pour la mixité et pour l’acceptation de la diversité. Et, ce processus commence maintenant, avec chacun de nous.