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Fespaco 2019 : sécurité renforcée à Ouagadougou

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La grande fête du cinéma africain se déroule sereinement dans la capitale du Burkina Faso, sous l’œil vigilant des forces de sécurité et celles du maintien de l’ordre du pays.

Interrogé sur le contexte sécuritaire dans son pays à la veille du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), Abdoul Karim Sanogo, ministre de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso avait fait une promesse ferme aux médias en janvier dernier : les festivaliers « viendront en sécurité et repartiront en sécurité ».
On peut le vérifier sur place. Tout Ouagadougou vibre au rythme du Fespaco. L’événement en est peut-être à sa 26ème édition, mais il célèbre également son cinquantenaire. Un âge que peu de rencontres culturels atteignent.
Pour ce faire, un important dispositif sécuritaire a été déployé dans plusieurs carrefours, lieux populaires et autres bâtiments publics.
Portiques de sécurité
Ce jeudi 28 février 2019, il est environ 13h. Deux files d’attente sont visibles à l’entrée de la Maison du peuple, un espace commercial abritant des hangars où sont exposées des pièces artisanales typiques du Burkina Faso. Chaque file doit traverser un des deux portiques, après une fouille au corps pour les hommes. Emmanuel, jeune homme de la trentaine, sursaute et éclate de rire quand le CRS le palpe au niveau des aisselles. Celui-ci poursuit son travail, en glissant progressivement ses mains sur l’abdomen, la ceinture, les cuisses, et les fesses. De leur côté, les femmes, doivent ouvrir leur sac à main, avant de traverser le portique et passer au détecteur de métaux.Plusieurs mètres plus loin, c’est le site du marché africain du cinéma et de la télévision, l’un des sites où se déroulent les activités du Fespaco. Pour y accéder, il faut traverser trois barrières de sécurité. A la première, les forces de sécurité fouillent sac et poches. A la seconde, on vous scanne au détecteur de métaux (gare à vous si vous portez une ceinture explosive). La troisième barrière est une dernière fouille avant le passage par le portique de sécurité.

Au siège du Fespaco, c’est la même routine pour les visiteurs du site. Pas d’exception. Tout le monde passe au peigne fin. En dehors de l’eau, les liquides et les objets tranchants ne passent pas.

Les démons du terrorisme planent
Ce dispositif est observé à l’entrée des hôtels, des salles de cinéma et à l’Institut français, autre lieu de projection de films. Des patrouilles de l’armée, de la police ou de la gendarmerie sont déployées dans différents carrefours de la ville de Ouagadougou.
Le geste est routinier mais témoigne de la pression sécuritaire que les autorités burkinabé essaient d’estomper. En effet, des attaques terroristes ont eu lieu dans la capitale burkinabé entre 2016 et 2018. Ce qui justifie le déploiement sécuritaire de ces jours à Ouagadougou. Mais, il est spécifique aux grands événements dans le pays, expliquent les populations.

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