Maïmounatou Bourzaka : « Aujourd’hui, on peut diffuser des films sur le web »

La deuxième journée du jeune cinéaste s’est déroulée le 8 février à Yaoundé. La promotrice de l’événement revient sur l’essence du concept et parle du message à retenir de cette autre édition.

C’est quoi la journée du jeune cinéaste ?

La journée du jeune cinéaste est une plate-forme mise en place l’année dernière pour promouvoir les œuvres camerounaises, les jeunes talents et surtout ressusciter le cinéma. Le concept vise également à susciter des vocations auprès des jeunes qui aimeraient embrasser les métiers du cinéma.

Pour quelles raisons avez-vous décidé d’aborder le thème de l’importance du digital cette année ?

Nous avons décidé de parler du digital parce que nous nous sommes rendu compte que les cinéastes camerounais ne l’exploitaient pas assez alors que c’est une une niche. Aujourd’hui, on peut diffuser des films sur le web parce que les salles sont fermées ou parce que celles qui sont disponibles ne diffusent pas les films camerounais, mais plutôt les films occidentaux. Aujourd’hui on peut apprendre via le web avec des tutoriels disponibles en ligne. On peut faire un tas de choses sur le Web, surtout se promouvoir. Je connais des producteurs internationaux qui ne travaillent pas des acteurs ou des cinéastes ayant un certain nombre de followers sur les réseaux sociaux. C’est autant de valeurs qu’on aimerait partager avec les jeunes cinéastes.

Quels retours avez-vous de ces deux premières éditions ?

J’étais vraiment surprise que la mayonnaise ait pris. Cette année, on a connu tellement d’engouement. De nombreuses personnes ont fait le déplacement d’autres villes pour assister à cette journée à Yaoundé. Elles sont venues de Douala, de Buea. Sur place, on a noté la présence de personnalités du secteur comme Basseck Ba Khobio, le délégué général des Ecrans noirs.