Projections de films au Fespaco 2019 : le public répond présent
Les salles de projection attirent les foules, curieuses de découvrir les films en compétition ou non.
Les rayons du soleil sont particulièrement ardents cette matinée du 26 février à Ouagadougou. Pourtant, professionnels du cinéma, journalistes et autres cinéphiles attendent de traverser le portique de sécurité du Ciné Burkina pour assister à la projection de trois courts métrages. « Sukari » de Hatibu Yusuph Madudu (Tanzanie), « Un air de kora » d’Angèle Diabang (Sénégal) et « Mes silences » de Benjamin Eyaga (Cameroun).
Au bout de quelques minutes d’attente, la salle de projection est pleine. Chacune de ces productions arrache des applaudissements à un public respectueux du moment.
Le lendemain, à l’institut français, deux projections ont lieu au même moment : « Rafiki » de Wanuri Kahui et « Naabiga (le prince) » de Zalissa Zoungrana. Les deux salles respectives où sont projetés ces films sont pleines.
Mais, la projection de « Desrances » d’Apolline Traoré a peut-être battu les records d’affluence mardi dernier au Ciné Burkina. La réalisatrice burkinabé, en compétition dans la catégorie « Fiction long métrage », a attiré du monde. Certains cinéphiles ont dû rester dehors. Le film d’Apolline Traoré, qui traite de l’identité, est classé parmi les favoris pour l’Etalon d’or de Yennenga. Si tel venait à être le cas, elle serait la première femme à remporter cette distinction.