Comment est l’ambiance sur le tournage de « The expanse »?

Dominique Tipper et Fanckie Adams participent pour la première fois au Festival de télévision de Monte Carlo. C’est aussi leur première promotion en Europe. Elles partagent leurs impressions, reviennent sur leurs carrières respectives, parlent de la série et de leurs aspirations.  

Qu’est-ce que ça vous fait de participer à cette 59^ème édition du Festival de télévision de Monte Carlo ?

Dominique Tipper : C’est la première fois qu’on participe à un tel festival. C’est la première fois qu’on s’habille ainsi pour rencontrer les fans. On s’éclate ! C’est aussi la première promotion qu’on fait en Europe. On est heureuses d’être là. On a rencontré des personnes sympathiques, on s’est baignées dans la mer, etc.

Quel message êtes-vous venues porter à ce festival ?

Franckie Adams : Notre série fait partie du festival et donc c’est le message de la série qui va être véhiculé. Nous venons de différentes parties du monde, de classes sociales différentes. Donc, c’est bien si les jeunes enfants de nos pays peuvent nous voir ici au festival pour se rendre compte que même si vous venez de l’Est de Londres, vous pouvez vous retrouver à Monaco pour participer à un festival glamour comme celui-ci.

Parlez-nous de vos débuts dans le métier d’actrice…

Dominique Tipper : Mes débuts en tant que danseuse et ma carrière musicale m’ont aidée parce que ça m’a donnée la détermination qu’il fallait pour réussir.

Franckie Adams : Jamais je ne pensais être comédienne. J’étais athlète quand j’étais jeune. Mais j’ai passé un casting pour une émission télé et j’ai été sélectionnée. Et c’était une évolution naturelle. Et je suis comédienne depuis 10 ans maintenant. C’est un miracle, mais on est là.

Vous comptez chacune une dizaine d’années d’expérience sur le petit écran. A quel niveau est-ce que vous vous voyez dans 10 ans?

Franckie Adams : Je serai toujours comédienne, peut-être plus sur les longs métrages, sur les belles histoires, les projets qui m’intéressent. J’espère avoir des enfants. Peut-être que je vais tourner en Nouvelle-Zélande. Mais je vais continuer ma carrière aussi longtemps que je peux.

Dominique Tipper : Je dirais à peu près la même chose que ma collègue. J’espère travailler sur des longs métrages, avec des réalisateurs et des acteurs qui m’inspirent. Je souhaite peut-être réaliser et écrire des scénarios moi-même, et peut-être fonder une famille, qui sait ? J’espère que dans 10 ans je serai toujours en vie et m’éclater (rires).

Dominique TIPPER & Frankies ADAMS

Comment est l’ambiance sur le tournage de « The expanse »? 

Franckie Adams : Un petit peu comme nous (rires). On travaillait dur. Il y avait un petit de pression et de stress quand même. Sinon, l’ambiance était comme autour de cette table. C’est ce qui enlève un peu le stress. On peut bien s’amuser en dehors du plateau.

Que savez-vous du cinéma africain?

Franckie Adams : Il me manque des connaissances sur le cinéma africain, Nollywood notamment Je n’en connais pas grand-chose, malheureusement. J’ai rencontré une actrice qui s’appelle Léa Tiday, elle joue dans « American Gods ».

Dominique Tipper : Je ne peux malheureusement pas citer un nom et j’en ai honte. Au fait, je viens de voir un film sur Netflix réalisé par un cinéaste africain, mais j’aurais du mal à en dire plus. C’est un film abstrait, fabuleux…Mais, le titre m’échappe.

Si vous avez des recommandations, nous sommes preneuses.

Cela vous intéresserait-il de participer à un projet africain ?

Dominique Tipper : On attend le coup de fil (Rires). J’ai été membre du jury d’un festival qui s’appelle « Fragness » à Londres. Et, mon court métrage préféré a été réalisé par un cinéaste africain qui a des travaux formidables. Grâce aux médias modernes, on voit beaucoup plus de films. J’aimerais bien participer à un projet africain ou regarder plus de films africains, parce que les choses ont évolué.

Y a-t-il une cause particulière qui vous tienne à cœur ?

Dominique Tipper : J’aimerais qu’on ait un peu plus d’empathie. Il est flagrant que le capitalisme ne marche pas. Il faut être un peu plus socialiste, ou peut-être marier les deux, pour trouver des parades aux problèmes. Donc, si je pouvais changer le monde, je changerais en prenant en compte l’urgence climatique. Ensuite, j’aborderais les questions sociales.

Franckie Adams : Moi je viens de la Polynésie. Donc, le changement climatique va bien impacter les îles dans le Pacifique. Ce n’est pas juste, parce que c’est nous qui polluons le moins. Nous avons un style de vie très naturel. Et c’est inquiétant que ces îles soient condamnées à disparaître.

Un message pour vos fans qui se trouvent sur le continent africain ?

Merci beaucoup de nous suivre. J’ignorais qu’on avait des fans en Afrique. Il faudrait peut-être qu’on y fasse une tournée.

Dominique Tipper & Frankies Adams.